Pour que ni la forêt ni la démocratie
ne soient sacrifiés aux déchets !
Après six ans de mobilisation et de combat judiciaire, les associations de défenses de la forêt de Brocéliande ont obtenu par un jugement du Tribunal Administratif de Rennes du 25 mars 2010, l'annulation des autorisations d'exploiter le centre d'enfouissement et l'usine de traitement des déchets projetés à Point Clos.
Ce jugement est aujourd'hui définitif car aucun appel n'a été formé.
Un coup d'arrêt a donc été donné à ce projet dans un contexte de forte contestation.
Pourtant, malgré tous les risques environnementaux énoncés par les associations d'univers différents et en dépit de cette décision de justice, la préfecture a décidé de soutenir une politique de fait accompli en autorisant provisoirement l'exploitation du centre d'enfouissement.
La préfecture agit ainsi alors même qu'un récent rapport de la DRIRE a constaté un percement de la géomembrane, censée protéger le sol, donc l'eau, de toute pollution et que les déchets enfouis ne répondent pas à la notion de déchets ultimes et sont recyclables. Là où depuis six ans les associations ont systématiquement fait confiance à la justice, les pouvoirs publics décident aujourd'hui de contourner la décision rendu le 25 mars 2010.
Ce n'est plus seulement l'environnement qui est en cause,mais aussi maintenant la démocratieNous estimons :- que ce début d'exploitation du site laisse présager le pire ;
- que c'est une prise de risque inacceptable -au regard des données environnementales du site- au détriment des finances publiques;
- qu'en cherchant à contourner une décision de justice, les représentants de l'Etat se rendent illégitimes.
ACTION... REACTION...