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Plusieurs espèces sont en voie d’extinction, tel que le Chardonneret, nom courant donner à genre d’oiseaux chanteurs proches des pinsons et des canaris, pour ne citer que cet exemple.
Le chardonneret élégant est présent très fréquemment en Afrique du Nord, du Maroc jusqu’au fin fond du territoire tunisien.
Le chardonneret élégant a un bec court et conique qu’il utilise pour ouvrir les graines dont il se nourrit, sa tête est d’un rouge vif, son dos brun, son croupion blanc, et sa couronne, ses ailes et sa queue noire.
Cette espèce est aujourd’hui menacée de disparition en raison de son succès en tant qu’oiseau de compagnie.
Des hybrides, obtenus en captivité, entre le canari et le chardonneret produisent un chant particulièrement agréable.
Qui de nous n’a pas été bercé par le chant envoûtant de cet oiseau tant aimé et tant convoité par les adeptes de cette espèce ?
Les plus belles cages dorées et les meilleures graines lui ont été offertes par nos parents et grands parents qui lui vouaient respect et adoration.
Hélas l’appât du profit de certains oiseleurs du dimanche risque d’être la cause de sa disparition pure et simple il est donc nécessaire et primordiale de prendre des mesures, pour la préservation de cette espèce dans le cadre de l’équilibre écologique et environnemental par des solutions qui consisteront à protéger les milieux naturels, voire à les reconstituer, pour un repeuplement en réintroduisant cette espèce en voie de disparition et limiter les dégâts causés par l’homme.
Un processus législatif doit être promulgué et des lois visant à protéger la vie sauvage contre le commerce et la chasse abusive des espèces menacées.
Cette loi si elle venait à être promulguée découragerait certainement leur exploitation abusive et commerciale.
Les associations de protection des animaux sont averties et doivent prendre en charge cet épineux problème avec les autorités compétentes.
CPN Mouette.
Algérie
Sauvons les platanes de l'Avenue du Port !
Une fois n’est pas coutume, nous vous envoyons ce petit mot pour vous demander votre aide au niveau d’un sujet citoyen qui touche directement les associations de protection de la Nature.
A Bruxelles, les autorités régionales (Brigitte Grouwels) veulent faire abattre les 300 platanes de l’avenue du Port : ils gênent la construction d’une route en béton.
Comme beaucoup d’autres, nous contestons ce projet désastreux pour l'image de Bruxelles et le plaisir de vivre en ville.
Nous aimerions que vous nous aidiez à sauver ces arbres et vous demandons de signer la pétition http://9706.lapetition.be.
Crime écologique à l'Encontre de l'Environnement
et de la Faune Aquatique de la Moulouya.
Suite aux informations parvenues aux associations de protection de l’Environnement au sujet
de la mortalité alarmantes des poissons le long de la Moulouya, une visite de prospection a
été organisée pour s’enquérir de la situation, déterminer l’ampleur des dégâts
et surtout détecter la source qui a causé ce désastre.
La zone prospectée s’étant de l’ancien pont reliant Berkane à Cap de l’Eau aux ponts Hassan II
reliant Berkane à la ville de Zaïo, ainsi que l’effluent de l’Oued Zabra où sont déversées les
eaux résiduaires de l’usine Sucrafor de Zaïo.
Les membres de cette commission ont été frappés par l’ampleur de cette catastrophe réelle qui a
touché les diverses espèces de poisson, gisant sur la surface des eaux de la Moulouya.
Suite à cette enquête et aux différents investigations et la prise des échantillons de l’eau et des
cadavres de poisson, il s’est avéré que l’origine de cette intoxication est l’usine de la Sucrafor de
Zaïo qui a déversé des produits chimiques toxiques dans la Moulouya en commettant un véritable
crime écologique à l’encontre des écosystèmes aquatiques de la Moulouya en mettant en danger la
santé des populations humaines et animales qui vivent dans la région.
Il a été remarqué également l’absence totale des autorités locales qui ont failli à leur devoir
d’informer la population et préserver la santé publique et la santé animale.
Devant cette situation catastrophique, les associations suivantes :
- Association Homme et Environnement de Berkane la déclaration a son fils nominale
Président: M. Najib Bachiri.
le fils du Président: Mohamed Benata.
- Association Chems, pour l'Éducation, la citoyeneté et l'Environnement d'Ahfir, la déclaration a par le
fils du président: Abderrahman Aamrani.
- Association pour le Développement MOBADARA Durable et de Tourisme à Zaio.
1 - Dénoncent et condamnent AVEC CET ACTE énergie abominables
qui a décime les poissons de la Moulouya AINSI Que TOUS les Écosystèmes Aquatiques.
2 - Leur mécontentement sur le silence complice Expriment le des lieux et
les tiennent Autorité des versez responsable versez la Santé et la Sécurité de la population.
3 - La Poursuite Réclament et sanctionner la reponsables des Qui Ont Cause de Désastre Comme le stipules La charte Nationale pour l'Environnement et le
Développement Durable et le Droit constitutionnel et material d'Environnement.
4 - Se félicitent du rôle de la population riveraine et le fils d'interaction Positif et le fils aide précieuse with Les Composantes de la Société Civile.
5 - Mettent en garde les responsable de CE Désastre, de répéteurs de tél acte Comme ça
Été Le Cas DEPUIS 1980.
6 - S'engagent de poursuivre l'action de verser Découvrir les reponsables
Qui Ont Causé this catastrophe et les poursuivre devant la justice.
Le Lundi 18 Fait Juillet 2011
Signataires:
Association Homme et Environnement de Berkane
Espace de Solidarité et de Coopération de l'Oriental
Association Chems, pour l'Éducation, Citoyenneté et la l'Environnement d'Ahfir
Association pour le Développement MOBADARA Durable et de Tourisme à Zaio
Cadavre de poissons flottant le long de la Moulouya
le 18/07/2011
Les enfants des riverains récupèrent les poissons morts ou agonisant
pour les consommer avec leur famille ou les vendent à d’autres personnes.
Malheureusement ces poissons sont toxiques pour leur santé !
Communiqué de presse-Vendredi 8 juillet 2011
La Stratégie en faveur du Grand Tétras est sur la mauvaise pente
La France est le dernier pays d’Europe occidentale à chasser le grand tétras, ou coq de bruyère. Une « Stratégie Nationale en faveur du Grand Tétras » a été élaborée en 2009 et 2010 pour sauver l’espèce, mais le ministère de l’Écologie, dans la version soumise à consultation publique en cours jusqu’au 8 juillet 2011, a retenu, pour le volet chasse,
une rédaction très néfaste à l’avenir du grand tétras et qui n’a jamais été discutée au sein du Comité de suivi de la Stratégie.
L’avenir du grand tétras en France est compromis.
Ce grand oiseau de nos forêts voit ses effectifs régresser de manière continue depuis une trentaine d’années. En cause : les modifications et la fragmentation de son habitat, les dérangements liés aux activités humaines, dont le tourisme et la chasse, et certaines pratiques sylvicoles ou encore les premiers effets des changements climatiques. Face à ces menaces, il convenait de mettre en place une stratégie nationale en faveur du grand tétras qui, pour chaque menace identifiée, aurait donné les priorités d’actions.
Un arbitrage en faveur du pire
Suite à un appel d’offre, la rédaction de la stratégie a été confiée à la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) qui a remis au ministère un document équilibré et novateur. Malheureusement, les associations constatent que la version de la stratégie mise en consultation par le ministère retient les options les plus défavorables sur deux points cruciaux pour l’avenir du coq:
- pour le volet chasse, un plan de gestion des populations inventé par le Ministère, fixé et contrôlé par les chasseurs eux-mêmes,
- pour le volet sylvicole, une définition de l’« habitat favorable au tétras » erronée et contestée par tous les spécialistes.
Le ministère de l’Ecologie entérinerait ainsi une situation où les excès de « prélèvements » vont perdurer de manière inacceptable : à population de Grands Tétras égale, les chasseurs des Hautes Pyrénées ont tué « légalement » ces dix dernières années, 70 fois plus de Grand Tétras que les chasseurs des Pyrénées Orientales.
Le Groupe Tétras France et les associations signataires dénoncent le choix scandaleux opéré par le ministère visant à faire valider une stratégie qui nuira gravement au grand tétras. « Après le renoncement au renforcement de la population d’ours, ce choix de ne pas limiter plus sévèrement les prélèvements de coq et de définir de manière laxiste son habitat, laisse poindre un doute, plus largement, sur les orientations de la stratégie nationale pour la biodiversité ».
Les associations signataires étudient actuellement les suites qu’elles entendent donner à ce mauvais coup de plus porté au grand tétras et au-delà, à la protection des espèces en danger.
Télécharger la réponse FNE à la consultation publique SNGT en format PDF.
Message de Raoni : "NE M'ABANDONNEZ PAS"
de ce désastre qu’est le barrage de Belo Monte.
Les actions que nous menons sont nombreuses. Nous sommes allés protester à Manaus, Altamira, Brasilia et dans d’autres localités.
Nous n’allons pas abandonner cette lutte mais au contraire continuer à défendre notre futur, celui des jeunes générations, qu'elles soient indiennes ou non.
Car tous subiront le préjudice et à voir la façon dont les décideurs agissent vis-à-vis de la nature, je crois que ce futur est déjà fort compromis. Sans les fleuves et les forêts ce n’est plus la peine d'imaginer le futur,
sans ces sources de vie il n’y aura pas de futur...
Je suis très reconnaissant à tous ceux qui ont envoyé des messages de soutien et ceux qui ont beaucoup agit dans leur pays en se mobilisant contre cette construction monstrueuse: ils ont besoin de vous tous !
Je vous demande de ne pas m’abandonner. En effet, c’est une lutte très inégale. Nous avons le courage de lutter pour la vie et le gouvernement a le pouvoir de la détruire... et qui détruit la nature détruit sa propre vie et celle des autres.
Cela fait vingt ans que nous luttons pour la démarcation de la Terre de Kapot Nhinore et cela fait bien longtemps que nous sommes sans nouvelle des suites données à nos démarches.
Nous avons mené quelques manifestations à l’échelle locale, afin d’avoir une réponse du Président de la Funai à ce sujet, mais n’avons encore rien obtenu.
Je veux vous dire à tous qui me soutenez que nous avons vraiment besoin de vous. Je dois atteindre mes objectifs ; je n'abandonnerai pas tant qu’il me restera des forces pour continuer à lutter
et je vous demande à tous d’entrer dans cette lutte à mes côtés, de m’aider à aider mon peuple, de m’aider à empêcher les ravages que va occasionner le « Belo Monstre »,
de m’aider à laisser un avenir aux génération futures.
JE COMPTE SUR VOUS, j’ai besoin de tous ceux qui croient en moi, qui crois en mes luttes. Vous êtes mes amis et il n'y a que sur vous que je puisse compter.
Je suis déjà fatigué, mais je trouve encore la force de me battre pour mes idées et pour les générations futures. Je me sens jeune lorsqu’il s’agit de lutter et défendre Mère Nature.
Je vous salue tous chaleureusement, vous me manquez beaucoup et j’espère vous revoir très bientôt."
Raoni METUKTIRE
Date de l'article : 03/07/2011
Source: Raoni.
Cyber action N° 425 : Pour la protection du Grand Tétras
Cyyber action mise en ligne le 30/06/2011
Elle sera envoyée à : Ministre de l'Ecologie
Elle prendra fin le : 08/07/2011
Le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire recueille jusqu'au 8 juillet sur son site,
les dernières contributions et observations sur un plan d'actions en faveur du Grand Tétras.
EXPLICATIF
Le Grand Tétras : une espèce sur le déclinLa France est le seul pays d'Europe occidentale à chasser le Grand Tétras (également appelé Grand coq de bruyère) alors que depuis 30 ans, l’espèce a subi un important déclin.
Il est d’ailleurs classé dans la catégorie « vulnérable » dans les listes rouges nationales de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Selon l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), les effectifs du Grand Tétras en France atteignent seulement 4 000 à 5 500 adultes.
Il est présent surtout dans les Pyrénées, mais compte également des individus dans les massifs du Jura, des Vosges et des Cévennes.
Ce gallinacé, oiseau emblématique des Pyrénées, a en 25 ans, subi une perte de 60% de sa population sur l’ensemble de la chaîne pyrénéenne !!
Projet de stratégie nationale pour le Grand Tétras
Face à pareille situation, et pressé par quelques associations naturalistes regroupées au sein du Groupe Tétras France, l'État a enfin décidé d'agir.
Un projet de stratégie nationale pour le Grand Tétras, a été publié sur le site du ministère de l'Écologie : http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=23082
Le but de cette « stratégie nationale » est d'enrayer le déclin des populations.
Vous pouvez agir !
Comme le Groupe Tétras France, rédacteur de cette stratégie nationale pour le Grand Tétras est écarté par l’État, et que c’est le ministère qui la présentera au CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) ;
nous vous demandons de participer activement à cette consultation publique.
En effet, si l’on peut se féliciter que le ministère prenne (enfin !) des mesures fortes pour sauver cette espèce et ses milieux, il faut surtout que nous nous mobilisions pour demander que le
Grand Tétras soit classé espèce protégée sur l’ensemble du territoire français; car le ministère qui plie une nouvelle fois, devant la pression des chasseurs, n’envisage pas du tout de faire cesser la chasse de cette espèce.
Avant le 8 juillet, envoyez un mail dans lequel vous exprimez votre demande.
Communiqué de presse-Mardi 21 juin 2011
Pyrénées : Protéger la biodiversité, c’est aussi protéger l’ours
À Toulouse, se tient aujourd’hui, mardi 21 juin 2011, la réunion de la Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité. C’est lors de la présentation de cette stratégie le 26 juillet 2010 que le Gouvernement avait annoncé le lâcher d’une ourse en remplacement de Franska, morte suite à une collision avec un véhicule. Alors que l’État vient d’annoncer son renoncement au lâcher d’une ourse dans le Béarn, les associations qui siègent dans cette instance de concertation sur l’avenir de la biodiversité annoncent que, sans engagement clair de l’État, elles refusent de participer à cette réunion.
Le 26 juillet 2010, en pleine année de la biodiversité, Madame Chantal JOUANNO, alors Secrétaire d’État en charge de l’Écologie, annonçait au nom de l’État, la mise en chantier d’une stratégie pyrénéenne pour la valorisation de la biodiversité. L’objectif de cette stratégie était de faire de la biodiversité une richesse pour le massif pyrénéen et d’y prendre appui pour mettre en action un projet de développement durable du territoire. Pour éviter de cristalliser les efforts uniquement sur des espèces emblématiques, comme l’ours, l’État proposait une réflexion plus globale visant à agir sur toutes les espèces et leurs habitats, le tout en harmonie avec les activités économiques, agricoles, touristiques et culturelles. Pour sceller cet engagement, l’État s’engageait en faveur d’un plan de conservation de l’ours crédible, fondé sur un accroissement naturel de la population et pour le remplacement de l’ourse tuée accidentellement en 2007.
A présent que l’abandon de cette promesse de lâcher une seule ourse dans le Béarn est annoncé, les associations de protection de la nature siégeant au sein de cette stratégie, France Nature Environnement, le Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), Nature Midi-Pyrénées et la Société Française d’Étude et de Protection des Mammifères (SFEPM) doutent de l’ambition réelle de cette stratégie.
Stéphane Aulagnier, président de la SFEPM explique : « Selon les scientifiques, lâcher une seule femelle ne peut suffire à rendre la population d’ours viable dans les Pyrénées. Toutefois, les associations, certaines qu’une stratégie axée sur l’ensemble des espèces et des habitats, à l’échelle de tout le massif pyrénéen, était plus efficace, ont accepté par compromis d’avancer par petit pas, et donc de n’avoir qu’une ourse ».
Marc Maillet, secrétaire général du CIAPP poursuit : « Face au revirement de l’État sur cet engagement, nous doutons sérieusement de sa volonté de voir cette stratégie concrétisée et ce d’autant qu’il n’y a aucun engagement financier pour réaliser les ambitions issues des premières tables-rondes ».
Le président de Nature Midi-Pyrénées, Jérôme CALAS, qui représente FNE au sein des travaux de la Stratégie précise : « Nature Midi-Pyrénées et les associations du mouvement FNE des Pyrénées ont participé activement aux concertations déjà moult fois engagées depuis plusieurs années, au sein de l’Institution Patrimonial du Haut-Béarn, puis dans la phase d’élaboration du plan de renforcement et de conservation de l’ours brun dans les Pyrénées et enfin au sein du Groupe National Ours et du Comité de massif, mais avec l’abandon du lâcher, nous craignons que l’État nous embarque une fois encore dans des discussions qui ne seront pas concrétisées ».
Bruno Genty, président de France Nature Environnement conclut : « Nous souhaitons marquer notre forte inquiétude et notre désaccord avec cette politique de valse hésitation. Notre mouvement, avec la SFEPM, va donc quitter la séance. Cette décision n’est pas dans nos habitudes et représente un geste fort de notre part».
A l’occasion de la mise en place du Comité de la Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité, les représentants de France Nature Environnement, du CIAPP, de Nature Midi-Pyrénées et la SFEPM quitteront donc la séance après avoir exposé les motivations de ce geste.
Lire la lettre ouverte adressée au Président de la République
Lire la déclaration des associations
Télécharger ce communiqué en format PDF.
Source: France Nature Environnement.
Rejoignez-nous dans notre campagne de protestation contre le piégeage des oiseaux à Chypre
Malgré clair national et européen millions législation de l'Union des oiseaux chanteurs protégés sont piégés avec des filets et limesticks chaque année dans la République de Chypre.
Depuis l'accession du pays à l'UE, le problème a empiré plutôt mieux que - le piégeage des oiseaux est maintenant la grande entreprise avec un chiffre
d'affaires non taxées de millions d'euros.
En dépit de leurs affirmations contraires des autorités responsables sont inactifs sur le tout.Les unités chargées application de la loi sont souvent à court
de main-d'œuvre qualifiée et la police locale de fermer les yeux (sinon les deux) quand cela les arrange. Le problème de base est cependant un manque
de volonté politique pour éradiquer la pratique illégale. À tous les niveaux de la pratique brutale de piégeage avec limesticks est souvent considérée comme une bagatelle.
En effet, plusieurs membres du parlement de Chypre veulent avoir limestick piégeage légalisé comme une tradition socio-culturelle à préserver, ou du moins de réduire
les pénalités déjà risible.
Vous pouvez en savoir plus sur la situation scandaleuse sur Chypre dans notre rapport de 2011 de protection des oiseaux camp de printemps .
Communiqué de presse,
Le 10 juin 2011
Victoire contre l’acharnement de l’État:
L’ASPAS obtient l’arrêt des tirs de loups dans la Drôme !
Le Tribunal administratif de Grenoble vient, une nouvelle fois, à la demande de l’ASPAS, de suspendre aujourd'hui l’arrêté préfectoral du 13 mai 2011 pris illégalement par le Préfet de la Drôme, et qui autorisait l'abattage d'un loup.
Le Juge a en effet estimé que l’arrêté ne respectait pas le protocole de mise en œuvre des tirs établi par le ministère de l’Écologie. Il sanctionne ainsi l’acharnement du préfet à céder aux pressions des éleveurs.
L’ASPAS déplore l’attitude du préfet de la Drôme qui s’entête à choisir de mauvaises solutions pour gérer le problème de la cohabitation entre grands prédateurs et pastoralisme, et rappelle que depuis plusieurs années maintenant, la justice nous a systématiquement donné raison face à ces arrêtés.
L’ASPAS demande que ce dossier soit géré dans la sérénité, dans l’intérêt du pastoralisme et de la biodiversité. Et non pas en choisissant l’un au détriment de l’autre.
Contrairement aux déclarations du préfet de la Drôme en janvier dernier, l’ASPAS n’a jamais changé ses positions dans ce dossier qu’elle entend défendre dans le cadre de l’intérêt général et dans le respect de tous les acteurs des milieux ruraux et naturels.
Combien de temps encore l’État se servira du loup comme bouc émissaire de la crise de la filière ovine ? Combien de temps pour qu’enfin les affirmations et propositions des spécialistes du loup soient reconnues et mises en place par les services de l’État ? L’ASPAS condamne fermement la politique anti-loup relayée par le gouvernement.
Il est bien connu, et reconnu par tous les spécialistes de cette espèce, que tuer un ou des loups d’une meute ne peut que conduire à la désorganisation de cette dernière et augmenter par conséquent les dommages.
Cela a été vérifié maintes fois !
Le loup ne saurait cacher l’inaction des pouvoirs publics face à la crise agricole.
La destruction d’un loup, censée calmer pour quelque temps des éleveurs excédés par la crise, aura des effets contraires.
L’ASPAS rappelle, s’il en est encore besoin, qu’il existe des mesures de protection de troupeaux, et qu’elles se montrent efficaces dans les autres pays.
Qu’en est-il des belles promesses du Grenelle sur la biodiversité ?
Combien de loups devront encore payer ce jeu de dupes ?
Combien de temps les responsables de la filière ovine feront-ils semblant d’y croire ?
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