Communiqué de presse - Mardi 16 Juin 2009
Oies cendrées aux Pays-Bas : prolonger la chasse en
France n’est pas la solution !
A la suite de la récente mission parlementaire sur les oies cendrées, certains chasseurs de gibier d’eau cherchent à exploiter la situation aux Pays-Bas pour obtenir une prolongation de la chasse des oies au mois de février. Leur discours est le suivant : puisque l’on détruit des oies aux Pays-Bas, il faudrait en tuer encore davantage en France ! FNE, la LPO, la Ligue ROC et Picardie Nature ne souhaitent pas entrer dans une polémique stérile mais au contraire recentrer le débat sur les véritables enjeux de conservation des oies sauvages.
La plupart des populations d’oies sauvages ont connu ces dernières décennies un accroissement de leurs effectifs en Europe, à la suite des mesures de protection prises en leur faveur. Dans les pays du nord, la présence des oies entraîne parfois des dommages aux récoltes. Confrontés à ce problème depuis plusieurs années, les Pays-Bas ont mis en place, grâce à l’implication de tous les acteurs, un système combinant la création de vastes réserves et de zones de tranquillité pour les oies, des méthodes d’effarouchement pour les éloigner des cultures,l’indemnisation des agriculteurs et en dernier recours, des mesures de destruction.Tout en reconnaissant les difficultés posées à l’agriculture,les néerlandais considèrent le retour de l’oie cendrée comme un succès et se réjouissent de sa présence.
La récente mission parlementaire conduite par le député Jérôme Bignon, à laquelle FNE, la LPO et Picardie Nature ont participé, a permis d’apporter des réponses aux interrogations sur la situation des oies aux Pays-Bas.
Prolonger la chasse ne réduirait pas les dégâts
Tout d’abord, la situation des oies aux Pays-Bas et en France n’est pas comparable. Sur le plan biologique, moins de 5% des oies cendrées nichant aux Pays-Bas sont des migratrices qui transitent par la France. Allonger la période de chasse en France n’aura donc aucune influence sur les dommages agricoles aux Pays-Bas, comme l’a expliqué Berend Voslamber, le scientifique néerlandais coordinateur du programme de marquage des oies cendrées. En revanche, cela mettrait en péril la petite population d’oies qui va nicher en Norvège après avoir traversé notre pays, population qui donne déjà des signes de déclin. Par ailleurs, sur le plan juridique, la France est tenue de fermer la chasse des espèces migratrices durant leur période de migration prénuptiale, afin de respecter la directive européenne « Oiseaux ».
Or la migration de retour des oies est de plus en plus précoce, pour partie à cause du réchauffement climatique, si bien qu’il faudrait aujourd’hui avancer la fermeture de leur chasse à la mi-janvier plutôt que de la repousser en février !
Favoriser l’hivernage des oies en France
La mission parlementaire a aussi apporté un éclairage sur la question : pourquoi ces différences ?
Les Pays-Bas accueillent plus de deux millions d’oies en hiver, alors qu’en France, l’hivernage des oies est presque inexistant. En réalité, les importants effectifs d’oies observés en Belgique et aux Pays-Bas,où elles sont protégées, sont renforcés par une pression de chasse excessive en France qui empêche les oiseaux d’étendre leur aire d’hivernage vers le sud.
Si la France veut véritablement aider les Pays-Bas, il faudrait lever cet obstacle en favorisant dans notre pays le stationnement et l’hivernage des oies cendrées.
Cela passe par la création de zones d’accueil suffisamment vastes et préservées des dérangements. En outre, la présence des oies tout au long de l’hiver permettrait de belles observations à tous
les passionnés d’oiseaux et susciterait le développement d’un tourisme ornithologique, comme il existe déjà aux Pays-Bas.
Source: Fne.
Communiqué de Presse lundi 15 juin 2009
Pièges à surveiller !
Bruxelles. La découverte d’un Hérisson capturé dans une cage-piège, à Wéris (Durbuy), donne l’occasion à la LRBPO d’attirer l’attention du grand public sur le danger de ce type de piège pour la faune sauvage.
C’est dans la cave d’un bâtiment public qu’une cage-piège, probablement destinée à une Fouine, a été découverte par le plus grand des hasards. Elle contenait un Hérisson qui y était piégé depuis au moins 48 heures. L’animal, conduit rapidement au Centre de Revalidation de Wéris, souffrait de nombreuses blessures aux pattes et au museau, ayant tenté à de multiples reprises de sortir de ce piège. De plus, il s’agissait d’une femelle ayant vraisemblablement une nichée dans les environs.
L’identité du piégeur n’est pas encore connue à cette date.
photo de la LRBPO
Si la pose de cages-pièges est autorisée en Région wallonne, il est impératif de les surveiller très fréquemment pour vérifier s’il y a une prise. Garder captif un animal sauvage pendant plusieurs jours sans nourriture et sans eau relève sinon de la cruauté envers les animaux. Rappelons également que le Hérisson est une espèce intégralement protégée.
Hugues FANAL
Directeur
Source: LRBPO.
Observation de la chevêche Athéna.
Inscriptions obligatoires ici.
Communiqué de presse Lundi 8 juin 2009
Le Grenelle de la Mer à mi-marée
Ce 8 juin, journée mondiale de mobilisation en faveur des Mers et des Océans,
et veille de la remise des rapports de synthèse des Groupes de travail à Jean-Louis Borloo,
Ministre d’Etat, FNE a fait un premier bilan d’étape, après des mois de travail intensif,
sur la base des éléments disponibles.
Un Grenelle dans un contexte de crise
Le Grenelle de la Mer a été affiché comme voulant déboucher sur une stratégie ambitieuse.
Mais il s’est engagé sous des auspices très différentes de celles
du Grenelle de l’environnement: crise économique et financière,
crise de la pêche et confrontations sur les quotas
Un débat difficile
En outre,le fonctionnement des quatre groupes de travail a été confronté à la difficulté
d’un débat entre acteurs dont beaucoup étaient plus habitués aux cénacles
restreints et aux négociations de cabinet qu’au dialogue à cinq parties.
A certains moments, le poids des intérêts en cause a conduit à des confrontations
difficiles,à des blocages par tel ou tel acteur,voire à des manœuvres regrettables
autour de la mise en forme de l’un des rapports.
Le dialogue progressé
Toutefois, la majorité des groupes et sous-groupes ont fonctionné de manière satisfaisante,
et généralement dans une ambiance constructive d’écoute réciproque et de
recherche de compromis.
Et la qualité du dialogue s’est considérablement développée,surtout au regard des délais extrêmement brefs.
FNE,avait la charge de porter la voix de ses 3000 associations avec 13 sièges, dont 4 pour les associations d’Outre-Mer -un par groupe. Elle a pris le parti de mobiliser ses membres et de construire sa représentation et ses propositions avec ses associations concernées
au premier chef : Surfrider Foundation, Bretagne Vivante, URVN, SEPNB, Naturalistes de Mayotte,
LPO, Univem, etc
De nombreuses propositions de la part de FNE
Comme d’habitude, il n’a pas été possible de partir d’un constat rigoureux des causes de la situation existante. Exception notable,le rapport de mission de Pierre-Yves Bouis (représentant FNE pour la mission Antilles-Guyane) n’a pas mâché ses mots, et a été annexé au rapport officiel de la mission (présidée par Christian Buchet).
D’une manière générale, beaucoup de pistes ont pu être ouvertes, notamment par FNE qui a présenté un grand nombre de propositions dont certaines en rupture sur des sujets tels que la gouvernance, la pêche et la gestion des ressources, la protection des milieux ultramarins, le port du futur, la qualité des eaux, les pollutions en mer, l’éducation à la mer, etc. Des avancées importantes méritent d’être saluées, notamment pour ce qui concerne l’Outre-Mer.
Trop d’engagements encore dans le flou
Les positions plutôt convergentes d’un groupe à l’autre sont marquées en revanche par des degrés de volontarisme très inégal, et le danger subsiste donc de voir arriver à la table ronde des engagements imprécis ou a minima.
Etre à la hauteur de tous les enjeux
Alors que nous sommes aujourd’hui confrontés à des défis majeurs pour le milieu marin : changement climatique, biodiversité,ressources halieutiques, pollutions, exploitation des océans, urbanisation du littoral, nous n’avons pas le sentiment que les mesures seront à la hauteur des enjeux.Et cela vaut tout autant pour l’environnement que pour l’économique et le social, avec les plans d’adaptation nécessaires et le développement innovant d’emplois au service de nouvelles activités réellement durables.
Par ailleurs contrairement au Grenelle de l’Environnement, il a été presqu’impossible d’obtenir des montants financiers et des calendriers en face des propositions.
Un long chemin reste donc à parcourir jusqu’aux futures lois de finances ou aux programmes publics nationaux et locaux, et pour les lois et règlements à introduire ou à revoir.
La tonalité des rencontres régionales et de la consultation publique qui vont se dérouler d’ici la table ronde finale jouera sans doute un rôle important dans la force des propositions qui seront présentées à la négociation à la fin de ce mois.
Télécharger le dossier de presse: http://www.fne.asso.fr/com/cp/dossierpresse_grenellemer.pdf
Ce dossier de presse reflète l’état présent des éléments en notre possession; il est naturellement susceptible d’évoluer notablement dans les semaines qui nous séparent de la table ronde finale.
Les quatre groupes de travail du Grenelle de la mer
Groupe 1- La délicate rencontre entre la terre et la mer: Gestion de la bande côtière
Groupe 2 - Entre menaces et potentiels,une mer fragile et promesse
d’avenir Activités littorales et marines
Groupe 3 - Partager la passion de la mer: Vers une nouvelle culture maritime (sensibilisation, éducation, formation)
Groupe 4 - Planète mer: inventer de nouvelles régulations: Gouvernance (internationale, européenne, France et infranationale)
Communiqué de Presse jeudi 4 juin 2009
Renard décapité à Uccle !
Bruxelles. La tête d’un Renard roux décapité a été découverte hier sur un trottoir, avenue Burgers, à Uccle. La LRBPO a déposé plainte;
la police d’Uccle mène l’enquête.
Découverte plus que macabre faite hier, mercredi 3 juin, par un couple empruntant le trottoir de l’Avenue Burgers, à Uccle: la tête d’un Renard roux décapité avait été déposée au pied d’un arbre, entre le trottoir et la chaussée.
Ce Renard est la troisième victime d’un délinquant qui a apparemment décidé de se débarrasser des Renards ucclois. En effet, les corps de deux autres Renards ont été découverts la semaine dernière dans le même quartier.
Le Renard est, rappelons-le, un animal intégralement protégé en région bruxelloise. Il y est particulièrement utile vu son régime alimentaire qui se compose en grande majorité de rongeurs (rats, souris, campagnols).
La LRBPO et la police d’Uccle mènent l’enquête pour essayer d’identifier l’auteur de ces atrocités.
Photo: LRBPO.
Hugues FANAL
Directeur
Source: LRBPO.
Sauvez les phoques en refusant d'acheter
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Pétition ici
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