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Texte à méditer :  On n'hérite pas de la terre de ses ancêtres, on l'emprunte à ses enfants.  

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Le premier téléphérique se situe entre le chalet Pionerska et les Sept lacs.

RILA

devant le Parlement Européen

Afficher l'image en taille réelleNous sommes très inquiets concernant la protection de la nature et le respect du Réseau Natura 2000 en Bulgarie.

Deux téléphériques illégaux fonctionnent déjà à Rila.

Nous lançons un appel aux appel aux amis de la Nature afin qu'ils écrivent à leurs Députés européens concernant le respect de la Directive Natura 2000 en Bulgarie.

Il est urgent de prendre des mesures afin d'empêcher la disparition de notre biodiversité.

Le premier téléphérique se situe entre le chalet Pionerska et les Sept lacs.

 
Il fait partie du vaste projet de complexe touristique Panitchichté - les Sept lacs - Kaboul. En 2006, le Ministère de l’Environnement et des Eaux refuse de l’avaliser en l’état parce qu’il déborde largement sur le territoire du Parc National de Rila (une zone Natura 2000), interdit à la construction. Mais en 2007, après le licenciement du directeur du Parc Vassil Petrov, les travaux commencent en toute illégalité.

D’abord, la construction du téléphérique en question et d’une route reliant le chalet Pionerska au village de Panitchichté se fait sans estimation d’impact environnemental, en violation de la Loi de protection de l’environnement. Puis, l’Inspection régionale du bâtiment constate que le trajet de l’installation en construction ne coïncide pas avec celui prévu par l’ancien projet datant de 1998. Même l’ancien projet est illégal parce qu’il est voté par la commune de Sapareva bania après l’expiration de l’estimation d’impact environnemental réalisée en 1995.

Lors des travaux, un abattage intensif de conifères est effectué afin de permettre la plantation des piliers du téléphérique, le tout sans estimation de compatibilité avec Natura 2000 dont le PN de Rila fait partie intégrante. Et qui plus est, l’installation se trouve sur un terrain qui est propriété publique exclusive sans que l’Etat ait concédé celui-ci à la commune de Sapareva bania ou au promoteur. La construction est donc aussi illégale selon les termes de la Loi du domaine de l’Etat et de la Loi des concessions.

Entre-temps, un énorme éboulement de terrain menace la station de départ du téléphérique.

Tous ces faits n’entament pas la bonne humeur du maire de Sapareva bania Sacho Ivanov qui s’est félicité, voici quelques jours, de l’imminente inauguration de l’installation. Il a prétendu être en possession de tous les documents nécessaires à la délivrance d’un permis de mise en marche ; parmi ces documents figureraient aussi les résultats positifs des tests techniques. Vu l’existence avérée d’expertises officielles concernant la base du téléphérique, les allégations du maire, défenseur fervent du projet Panitchichté - les Sept lacs - Kaboul, demandent une confirmation (ou un démenti) de source indépendante.


Le second téléphérique se situe dans la région Bodrost – Kartala à 30 km de la ville de Blagoevgrad. 
En 2007, sans estimation d’impact environnemental ni de compatibilité avec Natura 2000, est achevée la construction de ce téléphérique et le réaménagement de la piste de ski existante, au prix de la disparition de plusieurs dizaines d’ares de forêt. Alors que la station de départ du téléphérique dépasse les limites fixées dans le POS de la commune de Blagoevgrad, le terminus est fait sans permis de construire en vigueur. Le parquet est saisi du cas.
 

Malgré l’avertissement des ONG bulgares concernant l’illégalité de l’installation, en septembre 2008 le Premier ministre Sergueï Stanichev, en compagnie du ministre du Développement régional Assen Gagaouzov et du maire de Blagoevgrad Kostadin Paskalev, décide de prendre part à l’inauguration du téléphérique. Mais celui-ci tombe en panne, laissant l’éminent visiteur et ses compagnons suspendus en l’air pendant une demi-heure. Les appareils photo et les caméras des journalistes présents à l’évènement sont confisqués par les services de sécurité.

Selon le quotidien Sega (23/02/09), l’enquête menée par la police économique conclut au caractère illégal de l’installation mais – chose fréquente en Bulgarie – le parquet ne pourra pas mettre en accusation les coupables. Si l’homme d’affaire Iliya Rizov, propriétaire de la société Prima Invest qui a réalisé la construction, a fait usage de faux, la police n’a pas identifié le fonctionnaire auteur du faux. Il s’agit d’une lettre falsifiée de l’Inspection régionale de l’environnement et des eaux, laquelle certifie que le téléphérique ne nécessite pas d’estimation complémentaire d’impact environnemental.

Le 30 décembre 2009 le nouveau Premier ministre Boyko Borissov a inauguré le centre skiable Kartala à la station de ce même téléphérique où un an auparavant le précédent Premier ministre a été suspendu en l’air.



Ecrivez à vos Députées ou Députés européens
afin qu'elles ou qu'ils agissent concernant ce délicat dossier.


Source: France - Rila.

Publié le 18/02/2010 08:39  - aucun commentaire - |     |
 FERUS

Pour un plan pour l’ours en 2010, Année de la biodiversité

FERUS est membre de CAP-Ours

Communiqué de presse CAP-Ours, 15 février 2010

Pour un plan pour l’ours en 2010, Année de la biodiversité

Il y a 40 ans déjà, les premières mesures de protection de l’ours étaient prises (1972)…

Et l’ours, espèce symbolique et révélatrice de la biodiversité dans les Pyrénées, n’est toujours pas assuré d’une présence durable dans le massif !

La coordination des associations pyrénéennes pour l’ours (CAP-Ours), réunie le 6 février, demande que 2010, proclamée par l’ONU année de la biodiversité, soit enfin celle d’une action forte et durable pour la restauration, dans les Pyrénées, d’une population viable d’ours.

Malgré les menaces des opposants, les associations de CAP-Ours se félicitent des propos de Mme Jouanno, secrétaire d’état chargée de l’écologie, qui semblent annoncer la reprise des actions de renforcement de la population ursine, mise à mal, depuis plus de 40 ans, notamment par d’obscurs « accidents » de chasse.

Les Associations de CAP-Ours, composées essentiellement de pyrénéens au nord comme au sud, demandent qu’un véritable plan durable, allant au-delà d’un effet d’annonce, soit présenté avant toute introduction d’ours, voire soit inscrit dans « le marbre de la loi ». Elles demandent aussi que les autorités des deux versants des Pyrénées travaillent à une harmonisation de l’action pour l’ours.

Les associations de CAP-Ours sont disponibles pour travailler avec tous les acteurs pour que la restauration de l’ours, symbole et garant de la biodiversité dans les Pyrénées, permette à tous de réaliser un grand pas vers un développement durable et, pour les éleveurs, vers une agriculture durable, tant écologiquement qu’économiquement.

Oui à l’ours dans les Pyrénées !

Les associations membres de CAP-Ours : Action Nature, Association Pyrénéenne des Accompagnateurs en Montagne du département Pyrénées-Orientales (APAM 66), APATURA, Associations Départementales Pyrénéennes des Accompagnateurs en Montagne des départements Ariège et Haute Garonne (ADPAM Ariège et ADPAM Haute Garonne), Les Amis du Pic du Gar, Les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, Association des Naturalistes Ariègeois (ANA), Association Nature Comminges (ANC), Association de Promotion des Initiatives des Habitants de Mijanès (APIHM), Collectif Ax 24 mars, Comité Ecologique Ariégeois (CEA), Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), Connaissance de l’ours, FERUS (Groupe Loup France/ARTUS), Fonds d’Intervention Eco-Pastoral – Groupe Ours Pyrénées (FIEP), France Nature Environnement (FNE), FNE Midi-Pyrénées, FNE Hautes-Pyrénées, L’œil aux aguets, Mille Traces, Nature Midi-Pyrénées (NMP), Nature Midi-Pyrénées comité local Hautes-Pyrénées, Pays de l’Ours -ADET (Association pour le Développement Durable des Pyrénées centrales), Société d’Etude de Protection et d’Aménagement de la Nature dans le Sud Ouest-Béarn (SEPANSO), Société Française d’Etude et de Protection des Mammifères (SFEPM), Société Protectrice des Animaux (SPA), Sours, WWF France.

Avec la participation des associations DEPANA, Jaca sin perder el norte, SOS Naturaleza - « Aquellas montanas »

Photo : Roland Clerc, photographe partenaire de la Gazette des grands prédateurs.

Sources: Ferus et Pays de l'ours.


Publié le 15/02/2010 20:01  - aucun commentaire - |     |
 Communiqués de presse:
Lundi 15 février 2010 

La cohabitation Homme-Loup est possible !

 
Décembre 2009 : battue au sanglier sur la commune d’Esparron dans les Hautes-Alpes. Surpris par l’arrivée d’une jeune louve, un chasseur l’abat. Surpris en flagrant délit, il sera jugé le 18 février prochain à Gap pour avoir détruit un individu d'une espèce protégée. 







 
Ces faits poussent les associations de protection de la nature à se constituer partie civile et à rappeler le caractère emblématique du loup, symbole d'une nature sauvage et libre.

Sans nier ou minimiser les difficultés qui subsistent pour le monde de l'élevage, notamment liés aux systèmes d’élevage et surtout au contexte économique de la filière ovine, nous voulons rappeler que les pertes subies par les troupeaux ne sont de loin pas le seul fait du loup (maladies, chiens errants, dérochements…).

FNE, URVN et les associations de terrain SAPN, le CRAVE, Arnica Montana, conscientes des contraintes apportées à l'élevage extensif par le retour naturel des loups, ne sont pas opposées à des tirs exceptionnels résultant d'attaques répétées sur des troupeaux efficacement protégés ; elles l'ont affirmé et assumé par le passé.

Elles condamnent par contre tout acte de braconnage de loups, car la destruction d'un individu d'une espèce protégée n'est jamais anodine.

Il faut comprendre que les causes qui ont permis ce retour naturel ne vont pas changer : les évolutions des milieux et des espèces, depuis des décennies, ont créé chez nous comme partout dans l'arc alpin les conditions d'une présence permanente des prédateurs. La présence du loup est un fait durable, dans les Hautes Alpes comme dans d'autres territoires alpins ; l'objectif numéro un doit être d'aider la filière ovine à faire face à cette difficulté et à s'adapter.

Car le loup n’est pas qu’une contrainte : en reprenant sa place au somment de la pyramide écologique il est le garant du bon fonctionnement de l’écosystème entier :

  • il empêche la concentration des grands ongulés sauvages qui compromet la régénération naturelle de la forêt et les jeunes plantations,
  • il élimine les individus faibles ou malades empêchant la propagation des maladies (les troupeaux de chamois sont régulièrement décimés par la kérato – conjonctivite),
  • il élimine les chiens errants,
  • il constitue un vecteur d'image sur la qualité des milieux naturels, support d'un tourisme respectueux de la nature essentiel pour les territoires de montagne.

Aussi en cette année de la biodiversité, le loup devrait pousser tous les acteurs, professionnels de l'élevage, Etat, collectivités et associations de protection de la nature, à faire évoluer les pratiques vers des modes d'élevage adaptés au territoire, à ses capacités et contraintes, vers un tourisme plus respectueux des activités agricoles et d'élevage en montagne et plus respectueux de la nature.

Nous sommes pour notre part convaincus de la nécessité de la préservation de la biodiversité, ainsi que de la possibilité d'une cohabitation entre le loup et l'homme. Si les Etats européens, de toutes orientations, ont pris depuis des décennies des mesures pour protéger de nombreuses espèces animales dont le loup, c'est bien que la conception du rôle de l'homme dans la nature a changé. Ce dont le pastoralisme a besoin, c'est de mesures de soutien réellement courageuses, non de complaisance vis-à-vis de positions anti-prédateurs venues du 19e siècle !

Télécharger le communiqué de presse en format PDF 


Source: France Nature Environnement.

Publié le 15/02/2010 18:03  - aucun commentaire - |     |
 

 

 

Au sommaire: Document: Un serpent au Paradis.







La biodiversité est menacée sur tous les continents. Le développement du transport international et les grandes migrations ont déplacé d'un continent l'autre, par accident ou de manière intentionnelle, des espèces animales et végétales qui, souvent, ont rapidement colonisé leur nouvel environ-nement. Dans certains cas, les conséquences ont été dramatiques, voire irréversibles quant à la perte de la biodiversité originelle de la région.

- Reportage : le crapaud calamite. Isabelle Masson et Jean De Waele nous proposent un portrait du crapaud calamite.

- Invité en studio : Benoit Lutgen qui évoquera la campagne biodivesité de la Région Wallonne. 

Diffusion:


Le dimanche 14 Février 2010,  20h10 sur la Une.

 
 
 
 
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Publié le 13/02/2010 17:10  - aucun commentaire - |     |
Jean-Louis Borloo face aux victimes de la chasse  -  par Staff
 Communiqué de presse : Le 11 février 2010

Logo ASPAS

Louis Borloo face 

 

aux victimes de la chasse



 

 

251 667 signatures d’une pétition exigeant l’interdiction de la chasse le dimanche ont été remises hier à Jean-Louis Borloo, par Pierre Athanaze (président de l’ASPAS) et Bernard Barrel (représentant des MJC et ami d’un vététiste tué par un chasseur), en présence d’Allain Bougrain Dubourg (président de la LPO). L’ASPAS attend maintenant des mesures concrètes pour un partage équitable de la nature.

Chaque année en France, la pratique de la chasse provoque des dizaines d’accidents, dont un nombre bien trop élevé s’avère être mortel. C’est surtout la seule activité de loisir qui blesse ou tue chaque année des dizaines de personnes qui ne participent pas à l’activité en question !
La majorité des accidents de chasse ont lieu le dimanche, jour où nombre de personnes se retrouvent dans la nature pour pratiquer des activités aussi diverses que la randonnée, le VTT, le Kayak, les balades à cheval, l’observation de la faune sauvage, le ramassage des champignons ou la simple promenade familiale.
 
Notre pays est le seul en Europe où la chasse est pratiquée tous les jours de la semaine ! C’est celui qui compte également le plus d’accidents de chasse !
Pourtant, cette activité de loisir est de plus en plus déréglementée. En décembre 2008, la Loi « Poniatowski » supprimait le peu de référence à la sécurité liée à la chasse qui restait dans le Droit français. Depuis, la chasse est devenue le loisir le plus déresponsabilisé de France, bien qu’étant une activité dangereuse.

Mercredi 10 février 2010, l’ASPAS a remis ses propositions au ministre de l’Écologie et à Jérôme Bignon (président du groupe chasse à l’Assemblée Nationale) :

1ère proposition : Le dimanche, jour de la semaine où la fréquentation de la nature est la plus importante, doit devenir un jour sans chasse.

2ème proposition : Les dirigeants des sociétés et fédérations de chasse, doivent être pénalement responsables en cas d’accident, comme cela se passe pour tout responsable associatif qui organise une compétition, rallye ou course. Cette déresponsabilisation pénale est coupable du laxisme actuel et du nombre si élevé d’accidents de chasse.

3ème proposition : Les mesures de sécurité doivent être les mêmes pour tous les départements français. Ce qui n’est pas le cas actuellement !

Soutenue par de très nombreuses associations de loisirs de plein air et des familles de victimes, l’ASPAS souhaite que toutes ces mesures soient prises rapidement afin de rendre nos escapades campagnardes plus sûres. L'ASPAS et ses associations partenaires resteront très mobilisées sur ce sujet de sécurité publique. Nous attendons du ministre de l'Écologie de mesures rapides. Le week-end dernier, deux nouvelles personnes sont mortes à la chasse, une troisième a été blessée. Il y a urgence!



Contact presse : Pierre Athanaze
Président de l’ASPAS
Tél. 06 08 18 54 55
Le dossier en format pdf sera envoyé aux journalistes en faisant la demande. 

Source: ASPAS.


Publié le 11/02/2010 19:12  - aucun commentaire - |     |
CPN BRABANT 

 

 

 

C'est bientôt la fête pour notre association 

 

"Connaissance & Protection

de la Nature du Brabant".


En effet, notre association aura 25 ans au mois de juin prochain.
 

A cette occasion nous organisons un concours de dessin pour les jeunes de 7 à 16 ans: 



 
Tu as de 7 à 16 ans et tu aimes la nature. 
Tu aimerais faire partager ta passion à tes amis. 
Rien de plus simple.
 

  • Tu effectues un dessin concernant la Nature.
  • Tu l'envoie par mail afin de faire connaître ton oeuvre. 
  • Ses thèmes: le loup et les oiseaux.
  • Nous placerons ton dessin et nous demanderons au public de voter pour celui qu'il aime.
Conditions de participation: 
  1. Le concours est ouvert aux membres du site.
  2. Si vous n'avez pas ce statut, vous pouvez l'obtenir:
    il suffit de s'inscrire ici.
  3. Nombre de dessin par participant: 1 maximum.
  4. Dessin: feuille A4. 
  5. Date limite d'envoie  31 mai 2010.
  6. Age des participants de 7 à 16 ans .
 Chaque participant recevra une récompense pour son travail. 
Alors, vite à vos crayons!
Date limite: 31 mai 2010.

Mais nous préparons d'autres surprises  afin de sensibiliser le public à la faune et à la flore sauvages.
Notre association défend la faune et la flore sauvages, les sites semi - naturels...
Elle est membre de la FCPN (France).



 
 
Publié le 09/02/2010 11:43  - aucun commentaire - |     |

Monsieur Le Maire

le Thon rouge ne peut
pas attendre !

 


 



 
Publié le 06/02/2010 09:55  - aucun commentaire - |     |

 

 

 

 

Doc : CAPUCINS, QUELLE INTELLIGENCE 
(Capuchins, the monkey puzzle – BBC)


Les capucins (appelés aussi sapajous ou sajous) sont des singes du Nouveau Monde, cad d’Amérique latine et centrale, qui font partie de la famille des cebidae.
«L’intelligence» des singes capucins fascine les scientifiques, primatologues et éthologistes qui s’attachent à mieux comprendre les limites de cette intelligence. Certains les étudient en laboratoire, d’autres dans la nature.

Toutes les espèces de singes capucins sont particulièrement douées…certains parlent même d’intelligence. Ils sont dotés d’un cerveau beaucoup plus important que ne le laisse supposer leur taille. C’est une famille largement répandue, aussi bien dans les forêts que dans les paysages plus ouverts. C’est qu’ils sont passés maîtres, par ex, dans l’art de débusquer et capturer leurs proies !

D’un laboratoire en Caroline du Sud au Brésil et au Costa Rica, les scientifiques étudient les étonnantes capacités de ces singes à trouver une proie ou un fruit, à se désaltérer en période de sécheresse, à se servir d’outils, à chasser leurs ennemis et concurrents, ou encore à coopérer.
Nous ferons évidemment la part belle aux capucins sauvages, avant tout. Si l’éthologie permet de faire des progrès quant à la connaissance des animaux, il n’en demeure pas moins que des animaux vivent en captivité pour que ces recherches puissent avoir lieu…cela pose une série de questions d’ordre éthique et scientifique également.


A SUIVRE.

Source: Jardin Extraordinaire.

 

 

Publié le 05/02/2010 16:02  - aucun commentaire - |     |
 Communiqué de Presse
JMZH 2010
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A l’occasion de la journée mondiale des zones humides 2010 (JMZH) et pour commémorer la signature en 1971 de la convention RAMSAR, L’Espace de Solidarité et de Coopération de l’Oriental (ESCO), les étudiants du Centre de Formation des Instituteurs d’Oujda et leurs partenaires avec l’étroite collaboration du secrétariat de la Convention RAMSAR et des enseignants universitaires, ont organisé une table ronde qui eu lieu  le Mercredi 27 Janvier 2010 de 15H00 à 18H30 au Centre de Formation des Instituteurs d’Oujda. Le slogan qui a été choisi cette année par le bureau de la Convention de Ramsar : « Prendre soins des zones humides, une réponse au Changement Climatique » concerne l’importance des zones humides, la valeur de leur biodiversité et leur contribution pour faire face au changement climatique.
Les zones humides représentent à l’échelle mondiale 6% des terres sèches et constituent une réserve importante en Biodiversité et en eau. Elles contribuent dans l’épuration et le stockage des eaux, la réalimentation des nappes phréatiques, la protection contre les tempêtes, les inondations, l’épandage des crues et la fixation des zones côtières, elles contribuent également à l’atténuation du réchauffement climatique et absorbent plus de 25% du CO2 émis à l’échelon mondial. Elles représentent également un grand intérêt pour le monde d’ornithologie.
Le thème débattu autour de cette table ronde rentre dans le cadre de la campagne de sensibilisation de l’intérêt que revêtent les zones humides à l’échelle mondiale et la protection du Site d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) de la Moulouya, à l’échelle du Maroc oriental, pour la préservation de la biodiversité, la contribution à limiter le changement climatique et pour les services écosystémiques rendus à la population.

Cette table ronde dirigée par Mr BEHRI Elarbi, Directeur du Centre de Formation des Instituteurs d’Oujda, a été animée par des professeurs à l’université  Mohamed premier d’Oujda, par des acteurs associatifs et par les Clubs Ecolo scolaires selon
le programme suivant :

15H00 – 15H20 : Ouverture de la séance par la lecture de versets du Coran par l’étudiant stagiaire Lafkihi Abd Alaali, un mot de bien venue du Directeur du Centre de Formation Mr BEHRI Elarbi et un mot du comité d’organisation lu par l’étudiante stagiaire Benata Naoual.

15H20 – 15H40 : Pr Bedhri Mohamed: Evolution de l’idéologie environnementaliste. Le Pr Bedhri a souligné dans son exposé les étapes qui ont marqué l’éveil de l’Humanité au cours du siècle dernier et la naissance des courants environnementalistes  à travers le monde qui aspirent à la préservation de l’environnement pour les générations futures. 

15H40 – 16H00 : Pr Melhaoui Mohamed : Intérêt et particularités de la Biodiversité dans la zone humide du Sibe de la Moulouya, avec projection d’une Diaporama sur les vues panoramiques de la Moulouya depuis sa source jusqu'à l’embouchure. Le Pr Melhaoui de la Faculté des Sciences d’Oujda, a présenté un power point qui montre les richesses de la biodiversité qui longe la Moulouya d’amont en aval et le projet qu’il coordonne avec l’UICN sur les espèces aquatiques menacées ou en voie de disparition dans le bassin de la Moulouya.

16H00 – 16H20 : Pr Sbaï Abdelkader : Erosion des côtes du littoral de l’Oriental. Le Pr Sbaï du Département de Géographie de la Faculté des lettres d’Oujda, a projeté un Power point sur les phénomènes d’érosion de la côte et les facteurs naturelles et anthropiques qui accentue ce phénomènes et les risques qu’il présente sur les équipements et les aménagements réalisés a proximité de la côte dans la région de l’Oriental.

16H20 – 16H40 : Les élèves du Club Ecolo Al Arbi Alhoceini : Aménagement et dégradation de la plage de Saïdia. L’exposé préparé par les élèves du Club Ecolo scolaires du Lycée Al Arbi Alhoceini sous l’encadrement du Pr Yaacoubi Abdel Kader a été présenté par l’élève Farissi Idriss qui a présenté un Power point pour montrer les dégâts occasionnés à la plage de Saïdia suite aux aménagements et aux constructions réalisés trop prêt de la côte, ainsi que les efforts de reboisement et de sauvegarde des espèces arboricoles par les élèves du Clubs en particulier le Pistachier de l’Atlas et le genevrier rouge.

16H40 – 16H45: Projection d’une Vidéo Ramsar : Les Zones Humides maintiennent notre planète vivante et saine.

 16H45 – 17H05 : Mr Benata Mohamed : Prendre soins de la zone humide de la Moulouya est une réponse au changement climatique et à la préservation de la Biodiversité. Mr Benata Mohamed, Président de l’ESCO et membre fondateur de l’Ecolo plateforme du Maroc du Nord, a souligné dans son intervention, le contexte général de la célébration de la JMZH et le choix par le Secrétariat de Ramsar du Slogan de cette année. En plus du contexte International qui consiste dans la réunion des chefs d’Etats à Copenhague et la proclamation par les Nations Unis de l’année 2010, Année de la Biodiversité, cette année se caractérise par les instructions de SM le Roi Mohamed VI pour l’élaboration de la Charte Nationale pour l’Environnement et le Développement durable.
A cette occasion il a rappelé que l’opération de destruction des arbres que connaît la ville d’Oujda n’est pas conforme à l’esprit de cette Charte Nationale qui vise la protection de notre environnement et la gestion raisonnable de nos ressources naturelles. 


Les thèmes abordés lors de cette table ronde, montrent la haute valeur écologique et les différents écosystèmes qui existent au niveau du SIBE de l’Embouchure de la Moulouya ou se trouve une grande richesse de la faune et de la flore  présentant un fort taux d’endémisme, qui mérite d’être préservée et protégée. Les exposés ont contribué dans l’identification des problèmes qui menacent le devenir de ce SIBE classé par la convention RAMSAR.

Les menaces qui ont été identifiées par les conférenciers et qui ont été approuvées à l’unanimité par l’assistance 
 * La déforestation et la destruction de la Tamariçaie et de la Juniperaie,
 * Le défrichement et la destruction de l’Habitat naturel de la faune sédentaire et migratoire qui peuple ce territoire au niveau du SIBE.
 * La propagation du béton et du bitume. Le projet Méditerrania Saïdia et la réalisation d’une autre route (Voie d’évitement), route qui a subdiviséle SIBE en deux parties et fragmenté les Habitats, auront des conséquences néfastes sur ce Site d’Intérêt Biologique.
* La pression anthropique exercée à la suite de l’occupation de la plage par le projet de Méditerrania Saïdia sur un front de mer de plus de 6 km..
* La réalisation de la station de pompage des eaux du SIBE pour les besoins d’irrigation des trois terrains de Golf 18 trous et des espaces verts de Méditerrania Saïdia va influencer le débit environnemental du SIBE et perturber l’équilibre entre les eaux douces et les eaux saumâtres de la mer et provoquer une intrusion des eaux salées de la mer vers le continent.
* La menace la plus grave réside certainement dans la réalisation d’une Station de traitement primaire  par lagunage d’une conduite pour déverser l’effluent des eaux usées du complexe touristique de Méditerrania Saïdia dans le SIBE de l’Embouchure de la Moulouya. Ceci va provoquer la pollution et l’extermination de la faune aquatique estuarienne et marine du SIBE et déranger la population avifaune et les oiseaux migrateurs qui peuplent ce SIBE depuis des millénaires.

* La réalisation d’un grand canal d’assainissement et de drainage des eaux de crue. 


     Pour le comité d’organisation,

Le Président de l’Espace de Solidarité
et de Coopération de l’Oriental


Signé : BENATA Mohamed

 

 

Publié le 29/01/2010 10:41  - aucun commentaire - |     |
30 ans de l’ASPAS  -  par Staff
Communiqué de presse
Le 29 janvier 2010 

 

 


30 ans de l’ASPAS + 100e numéro de son magazine =
double fête pour la nature !

 Si le loup est aujourd’hui protégé en France, si l’on peut interdire aux chasseurs d’entrer dans sa propriété, si les coccinelles sont utilisées par les jardiniers, c’est en grande partie grâce à l’ASPAS, l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages. L’aventure incroyable de cette ONG pas comme les autres nous est relatée dans son magazine Goupil …
 

30 ans d’actions

L’ASPAS a été créée en 1980 par un pilote d’hélicoptère et une championne de natation, Alain Clément et Mireille Gendrier. Des personnalités aussi diverses qu’Haroun Tazieff, Laurent Baffie, Brigitte Bardot ou Bernard Clavel ont soutenu l’ASPAS. Elle est devenue l’une des associations de protection de la nature les plus efficaces de France, notamment au niveau juridique. Aujourd’hui, les Facultés enseignent le droit de l’environnement sur les très nombreuses jurisprudences initiées par l’ASPAS ! 
 
La totale indépendance financière de l’ASPAS lui a toujours permis une totale liberté de ton et d’action vis-à-vis des politiques, des industries et des lobbies. 30 ans d’initiatives courageuses et originales nous sont racontées dans un hors série plein de rebondissements : une roulotte jetée dans un ravin, un énorme navire appelé à la rescousse contre des braconniers en Méditerranée, des manifestations pacifiques et joyeuses, des bras de fer avec des ministres, un élevage de coccinelles, etc. Le hors série spécial anniversaire de l’ASPAS décrit également le fonctionnement des associations à but non lucratif en France, qui constituent un vaste réseau d’actions citoyennes.

100 magazines d’information

Adressé à tous les adhérents de l’ASPAS quatre fois par an, le magazine Goupil dresse l’inventaire des actions en cours, notamment un récapitulatif des recours juridiques.
Au menu de ce Goupil n°100 : le bilan désastreux du Grenelle de l’Environnement en matière de biodiversité, un meilleur bilan pour l’ASPAS qui vient de sauver quelque 50 000 animaux, une cyber-action contre la promotion de la chasse dans les écoles, des conseils pour protéger les amphibiens, et la remise annuelle de nos trophées : trophée de plomb (négatif) pour le député Pierre Lang à cause de son rapport anti-scientifique sur les animaux dits « nuisibles », et trophée de plumes (positif) pour le Comité écologique Ariégeois, qui a fait suspendre la chasse au grand tétras (oiseau rarissime) et les battues dans les zones à ours dans les Pyrénées. Goupil propose également des actualités : sur les tentatives de censure de la Fédération nationale des producteurs de raisins de table, sur la mascarade des « tables rondes chasse » du Gouvernement, sur un projet absurde de ligne TGV entre Poitiers et Limoges,  etc.

2 anniversaires, 130 notes d’espoir

Ces 30 ans d’actions citoyennes, par un petit groupe de salariés compétents et de nombreux bénévoles dévoués, ont toujours joué un rôle de contre-pouvoir face aux abus de lobbies tout puissants. Les victoires passées et présentes de l’ASPAS sonnent comme autant de notes d’optimisme et d’espoir pour ses 10 000 membres et pour tous les défenseurs de l’environnement. Depuis sa création, l’association garde le cap de l’exigence, avec ce slogan clin d’œil : « à l’ASPAS, nous sommes des extrémistes : nous demandons le respect des lois ».

 
 
Le hors série spécial 30 ans de l’ASPAS et le Goupil n°100, numéros collectors, sont envoyés sur simple demande aux journalistes qui le désirent, par courrier ou par mail en format Pdf.

 

Contacts presse : Marc Giraud, Vice-Président de l’ASPAS
Tél. : 06 07 74 99 05

Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS
Tél. : 06 08 18 54 55

Source: ASPAS.
Publié le 29/01/2010 10:16  - aucun commentaire - |     |